Coucou les gens!
Pour bien terminer la semaine, je vous propose aujourd’hui une sortie en boites en tous genres…
«J’veux qu’on m’déglace au gin Synthol / Dans une boîte de Joseph Cornell» (Psychopompes, métempsychose et sportswear)
Vous vous souvenez du Synthol, le produit qui fait du bien là où ça fait mal…
C’est un antalgique et antiseptique à usage local et buccal, dont l’ingestion n’est toutefois pas recommandée, même coupée avec du gin, même avec modération.
Créé au début du 20e siècle à Orléans par le pharmacien Paul Ernest Roger, il est vendu en France depuis 1925, développé par un… éditeur de presse nommé Maurice Bunau-Varilla.
Celui-ci fut aussi patron du «Matin», journal de sinistre mémoire, pour ses tendances ouvertement collaborationnistes et antisémites pendant l'occupation allemande. Du genre à faire du mal là où ça faisait déjà mal…
La vie du Synthol, commercialisé par les laboratoires GSK, n’a pas toujours été facile. Au début des années, 2000, il avait fait l’objet d’un profond changement de formule, après qu’il ait été établi que l’un de ses composants, l'hydrate de chloral, était cancérigène.
Entre 2014 et 2016, ensuite, les célèbres petits flacons disparurent des pharmacies, en raison d’un problème d’approvisionnement d’un autre de ses composants…
Et Joseph Cornell, alors? Non, il n'était pas propriétaire de discothèques... C'était un sculpteur surréaliste américain (1903-1972), dont une grande partie de l’œuvre se compose d’assemblages créés dans des boîtes en bois. Une façon comme une autre d'être certain d’être bien à son aise après sa mort.
Belle journée à toutes et à tous!
Publication inspirée de l'ouvrage "Exercice de simple éducation avec dix fois le mot paradis", que vous pouvez trouver ici!!
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