Coucou les gens!
Aujourd’hui, une séquence automobile en hommage à tous ceux qui ont (ou qui vont) s’éclater dans les bouchons des vagues migratoires de vacanciers avides de soleil…
«Le cœur coincé dans la portière de votre Chenard et Walcker» (dans Quand la banlieue descendra sur la ville)
Moins connue, peut-être, que De Dion-Bouton, Chenard et Walcker est une ancienne marque automobile française, créée en 1899, par l’association entre deux fabricants de cycles.
À ma gauche, un ingénieur-mécanicien, Ernest Chenard (1861-1922). À ma droite, un financier (mais non, pas le gâteau…), Henry Walcker (1873-1912, aucun lien de parenté avec Johnny Walker, sans doute aussi parce que ça ne s’écrit pas du tout pareil).
D’abord établis à Asnières, en région parisienne, les étaliers de la marque déménagent bien vite à Gennevilliers. Au lendemain de la Première guerre mondiale, la firme emploie un bon millier de personnes.
En 1923, c'est une Chenard et Walcker qui remporte la toute première édition des 24 Heures du Mans, à une moyenne de 92 km/h… (à titre indicatif, le dernier vainqueur, tout pile 100 ans plus tard, a tourné à près de 200 km/h de moyenne, ce qui n’est pas non plus la plus élevée enregistrée sur le circuit…).
En 1936, la firme, en proie à des difficultés financières, est reprise par la Société des usines Chausson (qui n’était pas une entreprise charentaise, mais bel et bien francilienne).
La production cesse en 1940, à une époque où certain avec d’autres bielles à faire tourner. Après la seconde Guerre mondiale, la marque disparaît définitivement, dévorée par le lion Peugeot.
Belle journée à toutes et à tous!
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