Coucou les gens!
Une publication bien fumante pour terminer le mois, en cet anniversaire du jour où Saint-Exu… périt. Aucun lien entre les deux, c’était juste pour faire un bon mot, en attendant de pouvoir le refaire le 15 décembre avec Gabriel.
«Qui fument joyeuses, en dégrafant leurs pagnes, de la sinsémilla dans mon brûle-gueule» (dans Quand la banlieue descendra sur la ville)
Quand il n’évoque pas un très fort, à la limite d’être buvable, un brûle-gueule est une pipe à tuyau très court, ce qui élève grandement le risque de brûler la bouche du fumeur.
On en trouve une évocation dans «L’Albatros» de Charles Baudelaire (faut-il s’en étonner??):
«Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule!
Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid!
L’un agace son bec avec un brûle-gueule
L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait!»
Et je trouvais plus sympa de mettre un albatros en image plutôt qu'une vulgaire pipe...
Publication inspirée de l'ouvrage "Exercice de simple éducation avec dix fois le mot paradis", que vous pouvez trouver en super promo ici!!
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