Coucou les gens!
Pour terminer la semaine, petit retour sur une des séquences militaires les plus cruelles de la Seconde Guerre mondiale.
«Ivres de joie et sans le savoir on reprenait Mers el-Kébir» (dans La ruelle des morts)
Ancien port romain (alors baptisé Portus Divinis, port des Dieux), Mers el-Kébir se trouve en Algérie, dans le Golfe d’Oran.
Devenu français à partir de 1831, le site est agrandi et même doté d’un phare. Il devient, en 1937, le siège de la base navale locale à l’initiative de l’Amiral Darlan.
Lieu éminemment stratégique au commencement de la Seconde Guerre Mondiale, il est le théâtre, entre le 3 et le 6 juillet 1940, d’une attaque, par la marine britannique, d’une escadre de la marine française qui y mouillait.
Le commandement de la marine française avait refusé l’ultimatum de la Royal Navy, lui imposant de rallier ses navires aux siens au large des côtes, ou bien de les saborder directement dans le port. Les Anglais craignaient que cette flotte ne tombe entre les mains des ennemis allemands et italiens.
Quelque 1.300 soldats français perdent la vie dans cette attaque, dont 997 pour le seul cuirassé Bretagne, coulé le premier jour. Deux autres cuirassés et un contre-torpilleur sont par ailleurs mis hors de combat.
Publication inspirée de l'ouvrage "Exercice de simple éducation avec dix fois le mot paradis", que vous pouvez trouver en super promo ici!!
Comments